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Alors que le monde est en guerre avec le coronavirus, l'impact économique augmente - l'OCDE avertissant que le virus présente le plus grand danger pour l'économie mondiale depuis la crise financière de 2008.
Il y a maintenant quelque 170 000 cas confirmés de COVID-19 dans le monde, le nouveau coronavirus qui est apparu à Wuhan, en Chine, en décembre et se propage dans le monde entier.
Les entreprises font face à des pertes de revenus et à des chaînes d'approvisionnement perturbées en raison des fermetures d'usines en Chine. Quelques semaines après que la Chine a imposé des restrictions de voyage à des millions de ses habitants, l'Italie a imposé des mesures de quarantaine à l'ensemble de sa population, la France et l'Espagne imposant des mesures similaires et de nombreux autres pays européens limitant les déplacements et les activités commerciales. Le 11 mars, certaines industries clés de Wuhan ont été informées qu'elles pouvaient reprendre, un jour après la visite du président chinois Xi Jinping dans la ville pour la première fois depuis le début de l'épidémie.
Effondrement prévu :
La Chine est la deuxième économie mondiale et le premier pays commerçant, de sorte que les retombées économiques de COVID-19 menacent également la croissance mondiale.
L'épidémie aurait probablement réduit de moitié la croissance économique de la Chine au cours du trimestre en cours par rapport aux trois mois précédents.
A ce rythme, il faut prévoir que la croissance tombera à une moyenne de 3,5% ce trimestre, contre 6,0% au quatrième trimestre de 2019.
Par ailleurs, les personnes qui vivent dans une ville qui a été essentiellement fermée ou soumise à un confinement, ne peuvent pas sortir dans la rue, ne peuvent pas aller au cinéma, dans les restaurants ..., le mode de consommation et l'activité économique sera considérablement affecté, l'économie chinoise devrait encore être affectée par la baisse de la demande mondiale pour ses produits en raison de l'effet de l'épidémie sur les économies du monde entier.
Bien que la perception du marché puisse être trompeuse, le risque de récession est réel. La vulnérabilité des principales économies s'est accrue à mesure que la croissance ralentissait et que l'expansion de divers pays était désormais moins en mesure d'absorber les chocs.
Chemin vers le retour à la croissance :
Que les économies puissent éviter ou non la récession, le chemin de retour à la croissance dans le cadre de Covid-19 dépendra d'une série de facteurs, tels que le degré de retard ou d'abandon de la demande, que le choc soit vraiment un pic ou qu'il dure, ou s'il y a des dommages structurels, entre autres facteurs. Il est raisonnable d'esquisser deux grands scénarios :
1e scénario : Ce scénario décrit le choc «classique» de l'économie réelle, un déplacement de la production, mais la croissance finit par rebondir. Dans ce scénario, les taux de croissance annuels pourraient absorber complètement le choc. Bien qu'il puisse sembler optimiste dans la morosité actuelle, il demeure plausible.
2e scénario : ce scénario est le choc persiste, et bien que la trajectoire de croissance initiale soit reprise, il y a une perte permanente de production. Est-ce plausible pour le cas du Covid-19 ? Absolument, mais il faudra voir plus de preuves des dommages réels du virus pour en faire le cas de base.